Monday, August 20, 2012

Valerie Amos and Laurent Vieira de Mello : World Humanitarian Day 2012

"Every act of kindness, of help and support, can contribute to humanitarian work around the world" - Valerie Amos. "Valerie Amos is the UN Under Secretary-General for Humanitarian Affairs and Emergency Relief Coordinator. Laurent Vieira de Mello is the son of Sergio Vieira de Mello, the Secretary General's Special Representative in Iraq who was killed in the bomb attack of August 19th 2003. Laurent is the chairman of the Sergio Vieira de Mello Foundation, a group dedicated to promoting dialogue for peaceful conflict resolution and advocating for the security and independence of humanitarian actors around the world".

Tuesday, September 06, 2011

World Humanitarian Day 2011 | 19 August | UNifeed:Geneva/de Mello

Wife of the late Sergio Vieira de Mello, Annie Vieira de Mello, said today that World Humanitarian Day is now important for all people working in very difficult places. "(...) They're just being remembered. They're being part of the family and I think that's the day for solidarity." .World Humanitarian Day is observed on the anniversary of the bombing of UN Headquarters in Baghdad in 2003 which killed UN Special Representative Sergio Vieira de Mello and 21 colleagues.
CH UNTV
Duration:01:52 Date:19 August 2011 Link,http://www.unmultimedia.org/tv/unifeed/d/18318.html

Saturday, August 20, 2011

News - World Humanitarian Day 2011




World Humanitarian Day 2011
"
19 August is World Humanitarian Day. The day is dedicated to humanitarian workers. They are the ones at the forefront of crises, often working in the world's most dangerous places and difficult conditions, risking their lives to save lives. There are more than half a million aid workers in the world today.
The
European Union is the leading donor of humanitarian aid in the world. In 2010 the European Commission alone dedicated €1.115 billion for assistance in humanitarian crises.
The European Commission's Humanitarian Aid and Civil Protection department (ECHO) has more than 400 staff deployed in its 47 offices around the world. They are our eyes and ears on the ground. They assess the needs in emergencies and crises and monitor the deployment of EU humanitarian aid. These are their testimonies. (...).
Link, http://ec.europa.eu/echo/people/index_en.htm , cnsultado a 19 de Agosto de 2011

Saturday, April 09, 2011

Actividades da União Europeia – Direitos do homem

Actividades da União Europeia – Direitos do homem: "Actividades da União Europeia – Direitos do Homem". http://europa.eu/pol/rights/index_pt.htm

Dag Hammarskjöld | Peace in Mind


Diplomata Sueco Dag Hammarskjöld (1905-1961), ex-Secretário Geral das Nações Unidas, morto a serviço da ONU em missão de paz no Congo (1961), e Prémio Nobel da Paz(1961).
http://www.un.org/sg/hammarskjold.shtml

Friday, April 01, 2011

Wednesday, March 30, 2011

Discurso na Conferência Anual da Fundação Sergio Vieira de Mello por José Manuel Durão Barroso | The 2011 annual Sergio Vieira de Mello Lecture







Madame, Excellence, Mesdames et Messieurs, Chers amis,


Laissez-moi tout d'abord vous dire combien je me sens honoré d'être ici aujourd'hui avec vous à Genève pour rendre hommage à Sergio Vieira de Mello. En fait, c'est toujours un plaisir pour moi de revenir à Genève, où j'ai passé six ans de ma vie, et je le fais d'ailleurs en la présence de certains amis, et je tiens à les remercier pour leur présence. Sergio Vieira de Mello fut un homme d'exception dont le souvenir reste si vivace en chacun d'entre nous. Et je voudrais remercier très chaleureusement Madame Vieira de Mello, ses enfants et aussi l'Institut des Hautes Etudes Internationales et du Développement de m'avoir invité à la quatrième Conférence annuelle organisée à la mémoire de ce grand serviteur de la paix, de la démocratie et des droits de l'homme. Chacun sait à quel point Sergio était un homme remarquable tant par ses qualités humaines et intellectuelles que par son engagement professionnel, son courage, son dévouement de tout instant au service de la dignité de l'homme. Kofi Annan, aussi parmi nous ce soir, alors Secrétaire général des Nations Unies, a probablement le mieux résumé l'extrême richesse de la personnalité de Sergio lorsqu'il a déclaré, je cite : "je crois que personne ne pourrait nous manquer davantage, au plan professionnel comme au plan affectif." Sergio était effectivement, à plus d’un titre, une personnalité tout à fait unique et attachante. Ici même à Genève en septembre 2002, s'adressant à des journalistes alors qu'il venait de prendre ses fonctions de Haut Commissaire aux Droits de l'Homme, Sergio disait et je le cite: "mon travail concerne les individus, il concerne ceux qui ont faim, ceux qui vivent dans la misère, ceux qui subissent les régimes d'oppression, ceux qui subissent la torture, ceux qui sont exploités et ceux auxquels on impose le silence." Pendant trente-cinq ans, Sergio a consacré sa vie à aider tant d’hommes et tant de femmes à travers le monde à affirmer leur dignité, à faire entendre leur voix, à se construire un avenir. Il a inlassablement poursuivi ce combat du Bangladesh au Soudan, du Mozambique au Liban, du Cambodge au Kosovo, et du Timor oriental jusqu'en Iraq, jusqu'à un 19 août 2003 à Bagdad. Avant l'Iraq, Sergio avait accompli ce qui est probablement l'une de ses plus belles réussites, et à laquelle je suis particulièrement sensible. Pendant presque trois ans, de novembre 1999 à avril 2002, alors qu'il était le représentant spécial des Nations Unies et chef de l'administration transitoire au Timor oriental, Timor Leste, Sergio a contribué à l'émergence d’un nouveau État, d'une nouvelle démocratie, le 192ème pays des Nations Unies, le premier pays indépendant du 21ème siècle : le Timor Leste créé le 20 mai 2002. Je garde encore la lettre, que conjointement avec Ramos-Horta, il m'a écrit pour m'inviter, en tant que Premier Ministre du Portugal, à la cérémonie de l'indépendance de ce pays. Et je peux vous dire avec quelle émotion nous avons pris note de ce grand fait pour ce petit pays de la région de l'Asie-Pacifique. Et s’il est vrai que ce sont les Timorais eux-mêmes qui ont gagné leur indépendance grâce à leur détermination et à leur courage, il est vrai aussi que la consolidation de l’indépendance du Timor et la construction d’un Etat démocratique viable doivent beaucoup à l'engagement et au dévouement de personnes telles que Sergio Vieira de Mello. Je veux d'ailleurs vous dire à quel point cela a été important le rôle des Nations Unies. A un moment où presque personne ne croyait à la possibilité de l'indépendance du Timor Leste, je me rappelle bien parce que parfois le Portugal et les pays lusophones, nous étions pratiquement seuls dans cette lutte. C'était aux Nations Unies que nous allions, je me rappelle des contacts que j'ai eu avec le prédécesseur de Kofi Annan, Boutros Boutros-Ghali, ici même, à New York, mais ici même à Genève, nous avons lancé des conversations avec le ministre Indonésien Ali Alatas, qui a déjà disparu, pour lancer ce processus, qui après aurait mené à l'indépendance de ce pays, et je vois là mon compatriote Antonio Guterres, lui-même ancien Premier Ministre du Portugal, qui a aussi donné une contribution pour que cela puisse être possible. C'était vraiment un de ces événements qui montre que les cyniques n'ont pas toujours raison. Les cyniques qui disaient que c'était impossible de lutter contre la géopolitique, contre la realpolitik, n'ont pas toujours raison. Que c'est possible, grâce au droit international, grâce aux Nations Unies, grâce à la volonté de tous ceux qui croient à certains idéaux, lutter contre ce que certains présentent comme la fatalité. Mesdames et messieurs, aujourd'hui, pour la première fois, va être remis le prix Sergio Vieira de Mello. Comme vous le savez, il sera décerné tout à l'heure à l'organisation non-gouvernementale 'Al Mesalla Center for Human Resources Development' en reconnaissance de son travail pour la paix et la réconciliation en Iraq. Il ne pouvait y avoir de plus bel hommage rendu en ce jour à Sergio qui a donné sa vie pour la paix et la démocratie dans ce pays. Je tiens à féliciter vivement cette organisation pour sa ténacité dans son travail en faveur de la promotion de la non-violence, et du dialogue inter-ethnique et inter-religieux. Le respect de l’autre et le respect de la différence sont à la base de la démocratie. Car si la démocratie c’est la volonté de la majorité, la démocratie c’est aussi, nous le savons tous, le respect des minorités. L'indépendance, la démocratie sont des biens précieux et c’est justement de la démocratie dont je veux vous parler aujourd’hui. Ici, en Europe nous avons réussi à bâtir des Etats et une Union qui, bien qu’imparfaits, ont comme clef de voûte le respect de la démocratie et des droits de l´Homme. Ce n’est malheureusement pas encore le cas dans d’autres régions du monde. Après la grande percée des années 1990 avec la chute du mur de Berlin, la dissolution de l’ex-Union Soviétique et le début des alternances de pouvoir en Afrique, les dernières années ont connu une stagnation des progrès de la démocratie dans le monde. Cependant, 2011 pourrait bien être le début d’un nouveau réveil démocratique. Récemment, nous avons entendu une forte demande pour plus de liberté résonner partout dans le monde arabe. Des images qui nous sont familières de jeunes gens descendant dans les rues pour réclamer démocratie, liberté politique, justice sociale nous ont tous touchés. Mais si les images étaient familières, les lieux étaient plus surprenants. Certains ne pensaient-ils pas que les rues et les places arabes ne pourraient jamais connaître de tels spectacles et entendre retentir une telle clameur populaire pour la participation à la vie politique, pour le respect de la dignité humaine, pour la liberté? Ces mêmes voix estimaient que les valeurs de la démocratie étaient incompatibles avec la culture arabe, ou dans des pays à majorité islamique, que la démocratie était une valeur exclusive des pays et cultures occidentalisés. Ces préjugés révèlent une méconnaissance de l'Histoire, mais aussi une véritable méconnaissance de l’être humain ; chaque individu aspire à vivre une vie plus digne et à voir ses droits respectés. S'il a la possibilité, il aura de la liberté. Ces préjugés révèlent aussi une méconnaissance de la pensée d’Arabes aussi importants pour l’histoire des idées qu’al-Farabi, Avicenna et Averroes qui ont été parmi les premiers à traduire et à interpréter les classiques grecs sur le "dêmos-kratos". Les droits de l'Homme sont sans aucun doute une valeur universelle. L'aspiration à la démocratie est universelle parce qu’elle émane du fonds de l’être humain. Peu importe d’où il vient, où il habite. Nous avons tous été impressionnés par ces jeunes gens et ces jeunes femmes. Leurs aspirations, leur enthousiasme, leur courage ont, je l'avoue, ravivé mes souvenirs de jeunesse. Car je viens moi-même d'un pays qui longtemps a été privé de démocratie, de libertés politiques, de libertés publiques. Quand j'étais jeune étudiant en droit à Lisbonne, le Portugal d'alors était bien différent de ce qu’il est aujourd’hui. Il n’y avait pas de liberté politique, il n'y avait pas de partis politiques; ils étaient interdits. La presse était censurée et à l'époque, je me rappelle aussi de voir beaucoup de gens faire le lien entre démocratie et un certain type de culture. Une dimension importante de la consolidation du projet démocratique au Portugal a été, justement, l’adhésion à la Communauté européenne, qui deviendrait maintenant l’Union européenne. Il en a été de même avec l’Espagne post-franquiste ou avec la Grèce après le régime des Colonels. Ça explique pourquoi notre génération a fait cette équation tellement claire entre démocratie et Union européenne. Et quelques années plus tard, nous avons vu cette même aspiration à la démocratie s'exprimer, dans d'autres circonstances, en Europe centrale et orientale, et avec le même désir de joindre l'Union européenne. Dans ce cas, dans le post totalitarisme des régimes imposés par l'Union Soviétique. Mais le chemin de l'adhésion à l'Union européenne ne va pas sans conditionnalité. Il faut remplir ce que nous appelons les critères de Copenhague qui sont à la fois des critères politiques et économiques, le premier d'entre eux étant précisément d'avoir des "institutions stables garantissant l'état de droit, la démocratie, les droits de l'homme, le respect des minorités et leur protection." Par cette politique d'élargissement conditionnelle l'Union européenne contribue ainsi à la consolidation de la démocratie naissante ou renaissante dans les pays qui souhaitent la rejoindre. C'est ce qu'on appelle parfois maintenant le soft power de l'Union européenne. En fait l'Union européenne a été, et continue à être, une grande source d'inspiration pour la démocratie dans son voisinage et même dans d'autres régions du monde. Et ce parcours explique que l'Union européenne comprenne parfaitement les aspirations des peuples voisins du Sud. Face aux enjeux du Printemps arabe, l’Europe ne pouvait être qu’aux côtés de ceux qui manifestent pour plus de liberté car notre place est et sera toujours auprès de ceux qui aspirent à la dignité humaine, à la liberté et à la démocratie. Il ne peut y avoir aucune ambiguïté à cet égard! Certes nous sommes encore loin, bien loin de connaître la fin de ces processus. Les transitions s’accompagnent toujours de risques, d’incertitudes, parfois de dangers très importants. Toutefois la peur de l’incertitude ne peut pas paralyser l’espoir d’un avenir plus prometteur. Et pour nous, en Europe, il fallait définir une position, on ne pourrait pas rester au milieu du pont entre dictature et démocratie, nous avons choisi clairement le soutien à la démocratie. Car nous croyons que cette nouvelle génération, ces jeunes gens et ces jeunes femmes qui sont descendus dans les rues ne font pas appel à des modèles autoritaires comme alternatifs. Ils expriment, avant tout, un rejet des dictatures corrompues et une aspiration à la démocratie. En s'inspirant de la distinction faite par Samuel Huntington, nous pourrions dire qu'une quatrième vague de démocratisation a commencé à Tunis et au Caire et je crois qu'elle ne s’arrêtera pas à Tripoli. Huntington considérait que la première vague de démocratisation était celle qui au 19ème siècle s'était développée en Grande-Bretagne, en France, aux Etats-Unis et qu'elle était suivie par celle de l'après- seconde guerre mondiale avec une renaissance de l'idéal démocratique entre 1945 et 1962 puis à partir des années 1970 par une troisième vague qui a précisément débuté avec les pays du Sud de l'Europe, avec la Grèce, le Portugal, l' Espagne et qui alors avait touché l'Amérique latine qui a été très déterminée par l'évolution de la péninsule ibérique, et après bien sûr, l'Europe centrale et orientale. Mais il y a une certaine ironie à constater que cette quatrième vague qui vient de commencer dans les pays de la Méditerranée du sud marque aussi la fin du déterminisme culturaliste défendu par Huntington. L'aspiration à la liberté et à la dignité peut partout à travers le monde être plus forte que les forces de la haine et de la peur. Et sur la Libye précisément, laissez-moi vous dire que ce qui était en train de se passer dans ce pays était inacceptable. Un régime qui tire sur son propre peuple n’a pas de place dans le concert des nations. La décision d’utiliser des moyens militaires pour assurer la protection des civils n'est jamais facile. La Résolution 1973 des Nations Unies est sans doute une résolution extrêmement importante dans l'Histoire du droit international. Et l'action qui a été décidée par certains pays, notamment par certains pays européens, a été une décision d'un grand courage politique. Mais quelle serait l'alternative ? L’alternative aurait été de croiser les bras pendant que toute une population se faisait massacrer. Comme si l’on avait tout oublié et rien appris du Rwanda ou de Srebrenica. La souveraineté des Etats ne va pas sans responsabilité dont celle de protéger ses populations. Quand un régime échoue de façon si brutale il revient à la communauté internationale de prendre ses responsabilités! Mais l’expérience démontre que s’il faut beaucoup de courage et de détermination pour mettre fin à des régimes autocratiques, il en faut encore plus, au moins plus de patience, plus de détermination, pour bâtir des vrais régimes démocratiques. Et si je ne pense pas que l'on puisse imposer la démocratie de l'extérieur – non, elle doit venir de l'intérieur de la société elle-même - je crois qu'on peut aider à la promouvoir, à la consolider. Ceci doit être justement le rôle de l’Union européenne, et bien sûr de tous ceux qui forment la communauté des démocraties dans le monde. Ça doit être le rôle de l'Union européenne face aux transitions en cours; aider à ce que ces processus de transition aboutissent à des systèmes plus justes, plus démocratiques et plus respectueux des droits individuels. Les aspirations exprimées jusqu’à présent par ces hommes et ces femmes du pourtour de la Méditerranée ne pourront être satisfaites que par des réformes politiques et économiques rapides et ambitieuses; et nous sommes prêts à apporter notre soutien à tous ceux qui ont la volonté d'entreprendre de telles réformes. C'est pourquoi la Commission européenne a lancé un "Partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée" avec le sud de la Méditerranée reposant sur trois piliers: transformation démocratique (notamment l'appui à l'institutionnalisation d'un régime démocratique); engagement avec les sociétés civiles et développement solidaire. Cette orientation a été appuyée par le Conseil européen c'est-à-dire par l'unanimité des Etats membres de l'Union européenne. Il est de notre responsabilité de soutenir les changements en cours qui portent en eux l'espoir d'une plus grande liberté, d'une vie meilleure, de plus de démocratie et de justice sociale, autant de valeurs et d'aspirations que nous partageons tous, parce que nous croyons qu'elles doivent être vues comme des valeurs et aspirations universelles. L'Union européenne possède l'expérience et les instruments nécessaires pour aider ces peuples dans leur chemin vers la démocratie. Mais ici encore, fidèles à nos valeurs et à nos principes, le partenariat que nous proposons est un partenariat non seulement solidaire mais aussi responsable. Il repose sur une politique conditionnelle et différenciée d'aide à la démocratie. Réformes politiques et économiques doivent aller de pair et les pays qui iront plus loin et plus vite dans leurs réformes pourront compter sur un soutien plus important de la part de l'Union européenne. Mais la démocratie est beaucoup plus que la tenue d’élections. C'est aussi une société civile vibrante, une presse libre. C’est la raison pour laquelle l’un des éléments clés de ce nouveau partenariat, que nous voulons bâtir avec nos voisins du Sud, est l’engagement direct avec la société civile. Une société civile dynamique peut contribuer à défendre les droits de l'homme ainsi qu’à renforcer la démocratie et la bonne gouvernance, en jouant un rôle important de surveillance des pouvoirs publics. La Commission va créer un mécanisme de voisinage en faveur de la société civile visant à renforcer leur capacité à suivre les réformes et à participer efficacement aux dialogues concernant les politiques à mener. Les chemins qui mènent à la démocratie, nous le savons bien, ne sont jamais faciles, ils sont souvent très fragiles. Ils ne sont jamais un long fleuve tranquille. Et c'est bien là que nous pouvons aider, dans la consolidation des systèmes qui respectent l’Etat de droit et les libertés individuelles. Car comme l’a rappelé Raymond Aron: "Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : un régime où il y a des lois et où le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites." La base juridique est effectivement fondamentale et c'est un point que Sergio Vieira de Mello avait lui aussi souligné en parlant des droits de l'homme et je le cite : "les droits de l'homme ne sont pas uniquement une question politique, une question économique ou sociale, ils sont essentiellement une question juridique, ayant une base juridique, ils ont une base de droit. "


Mesdames et Messieurs,


A Genève, ce jour de septembre 2002 que j'ai évoqué au début de mon intervention Sergio a dit aussi et je le cite: "les droits de l'homme se fondent sur la dignité, et la dignité de tous, mais aussi la nôtre. Et plus particulièrement la mienne afin que je puisse me regarder dans le miroir et me dire que je fais ce que, eux, attendent de nous." Je crois que c'est une leçon qui s'applique à tous et que nous ne devons jamais oublier. Pour l'Union européenne aussi être auprès de ceux qui aspirent à la démocratie, à la dignité c'est faire ce qu'ils attendent et espèrent de nous, c'est pouvoir nous regarder dans le miroir sans honte. Si nous devons nous tromper que ce soit en faveur de ceux qui crient pour plus de libertés. Nous devons reconnaitre nous-mêmes, nous avons des problèmes, mais nous devons reconnaitre aussi que nous pouvons travailler avec nos partenaires. Je crois que nous serions indignes de rester indifférents à leurs aspirations. Il appartient à chaque pays de tracer sa propre voie et de faire ses propres choix, nous sommes là pour les aider et contribuer à ce que l'espoir l'emporte définitivement sur la crainte et que la liberté triomphe définitivement de la répression. Et quel meilleur endroit que Genève pour passer un tel message. Cette ville accueille les Nations Unies, et les plus grandes organisations internationales. Des milliers de personnes, dans le sillage de Sergio, des sièges de leurs organisations à Genève jusqu'aux quatre coins du monde, loin de leur patrie, servent la cause de la dignité humaine. Et je tiens à saisir cette occasion, où je fais mon hommage à Sergio Vieira de Mello, pour faire aussi un hommage à tous ceux, les fonctionnaires internationaux, aux Nations Unies, aux organisations internationales, aussi aux organisations non gouvernementales, tous ceux qui parfois quittent leur patrie pour travailler, très souvent dans l'anonymat, avec un grand courage. Je crois que le monde est aujourd'hui mieux que ce qu'il pourrait être grâce à l'effort des milliers et des milliers d'hommes et de femmes qui parfois ne sont pas tellement reconnus, parce qu'ils ont quitté leur pays, parce qu'ils travaillent au service d'un idéal transnational, supranational. Peut-être mieux que quiconque, ces fonctionnaires, ils nous font comprendre que le monde est aussi notre patrie et que les valeurs de la liberté et du respect des droits de l'Homme et de la démocratie sont universelles. Ils illustrent parfaitement ce qu'Erasme de Rotterdam avait un jour écrit à son ami Budé et je que cite: "Que vous soyez patriotiques sera loué par beaucoup et facilement pardonné par tout le monde; mais à mon avis il est plus sage de traiter les hommes et les choses comme si nous avons tenu ce monde la patrie commune de tous." Voilà. Sergio Vieira de Mello était un Brésilien qui aimait profondément son pays, mais qui considérait aussi comme Erasme le monde comme la patrie commune de tous. Aujourd'hui, lui rendre hommage, c'est continuer de lutter pour les valeurs de la démocratie, du respect des droits de l'Homme, de la paix, et de la Justice. Je vous remercie de votre attention.


Link,http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=SPEECH/11/222&format=HTML&aged=0&language=FR&guiLanguage=en, consultado a 30 de Março de 2011



Friday, December 10, 2010

Human Rights Defenders 2010

United Nations Secretary General message on Human Rights Day 2010

Human Rights Day 2010

The theme for Human Rights Day 10 December 2010 is human rights defenders who act to end discrimination.
Human rights defenders acting against discrimination, often at great personal risk to both themselves and their families, are being recognized and acclaimed on this day.
Human rights defenders speak out against abuse and violations including discrimination, exclusion, oppression and violence. They advocate justice and seek to protect the victims of human rights violations. They demand accountability for perpetrators and transparency in government action. In so doing, they are often putting at risk their own safety, and that of their families.
Some human rights defenders are famous, but most are not. They are active in every part of the world, working alone and in groups, in local communities, in national politics and internationally.
Human Rights Day 2010 will highlight and promote the achievements of human rights defenders and it will again emphasize the primary responsibility Governments have to enable and protect their role. The Day is also intended to inspire a new generation of defenders to speak up and take action to end discrimination in all of its forms whenever and wherever it is manifested.
The story does not end after 10 December 2010. The focus on the work of human rights defenders will continue through all of 2011. (...).
Link,http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/HRDay2010.aspx , consultado a 10 de Dezembro de 2010

Tuesday, November 16, 2010

INSTITUCIONES GLOBALES DEL SIGLO XXI

Luis Moreno Ocampo: INSTITUCIONES GLOBALES DEL SIGLO XXI http://www.youtube.com/watch?v=-H8iLYdn21Y

Monday, November 15, 2010

Liberación de Aung San Suu Kyi

13 de noviembre, 2010
"El Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, expresó alegría por la liberación de la activista birmana Aung San Suu Kyi, acontecida este sábado.
Suu Kyi, es presidenta de la Liga Nacional para la Democracia de Myanmar y ha estado bajo arresto domiciliario durante casi 20 años.
"Su dignidad y valentía al afrontar la injusticia han servido de inspiración a muchas personas en el mundo, incluyendo al Secretario General, quien ha sido un ferviente defensor de su libertad", dice un comunicado del portavoz de la ONU.
El texto añade que a pesar del júbilo que produce su liberación, es profundamente lamentable que se le haya impedido participar en las elecciones celebradas recientemente.
Subraya el deseo del Secretario General de que no se le impongan más restricciones a San Suu Kyi e insta a las autoridades de Myanmar a que liberen inmediatamente a los restantes presos políticos.
El comunicado termina afirmando que la democracia y la reconciliación nacional requieren que todos los ciudadanos del país participen libremente en la vida política y que la ONU continuará apoyando los genuinos esfuerzos del Gobierno y el pueblo de ese Estado asiático en su camino hacia la paz, la democracia y la prosperidad."

Link,http://www.un.org/spanish/News/fullstorynews.asp?newsID=19674&criteria1= , consultado a 15 de Novembro de 2010.

Thursday, April 01, 2010

The 2010 annual Sergio Vieira de Mello Lecture

THURSDAY 11th MARCH 2010
The
2010 annual Sergio Vieira de Mello Lecture was delivered by Dr. Bernard Kouchner, French Minister of Foreign and European Affairs.

French Minister of Foreign Affairs, Bernard Kouchner, delivers his message during the Memorial Lecture of the Sergio Vieira de Mello Foundation at the International Conference Centre Geneva (CICG) in Geneva, Switzerland, Thursday, March 11, 2010. AP Photo.





Monsieur le Président du Timor-Oriental,
Monsieur le Conseiller d'Etat,
Madame la Chancelière d'Etat,
Monsieur le Maire,
Monsieur le directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,

Je suis très ému d’être parmi vous aujourd’hui, pour rendre hommage à l’engagement, à la pensée, à la philosophie de
Sergio Vieira de Mello. Et je voudrais remercier Mme Vieira de Mello, ainsi que l'Institut des hautes études internationales et de développement, de m’avoir invité à intervenir pour la troisième édition de cette Conférence.
Sergio a été pour moi, pendant trente ans, le compagnon exigeant d’une aventure obstinée. Pas un mois ne se passait sans que nous nous parlions. Nous nous sommes retrouvés aux quatre coins du monde. Nous nous sommes retrouvés aussi sur les chemins de la pensée. Sergio était un lecteur infatigable, homme de culture et de philosophie. Il était aussi un aventurier de l’humanisme.
Beaucoup parmi vous s’en souviennent sans doute. Il y a presque 10 ans, il a prononcé ici, à Genève, une très belle conférence intitulée : «
l’ONU face à l’irrationnel dans l’histoire ».
Dans cette conférence, Sergio essayait de faire partager son expérience d’homme de terrain et de poser quelques jalons pour l’avenir. Sa pensée, son expérience étaient celle d’un vrai humaniste, qui sait regarder les faits en face sans jamais s’incliner devant le fait accompli. Il disait : « Confronté à nombre des excès les plus choquants des trois dernières décennies, quelques interrogations ont surgi de façon récurrente, et parfois obsessive, et je souhaiterais partager aujourd’hui ces interrogations avec vous ».
Eh bien je voudrais rendre hommage à cette sincérité, et vous faire partager à mon tour quelques interrogations récurrentes, qui sont le fruit de quarante ans de lutte. Et je voudrais le faire dans le même esprit : tenter de poser des jalons pour l’avenir.
Où en sommes-nous, dix ans après cette conférence, de la préoccupation inlassable pour laquelle Sergio a finalement donné sa vie ? Qu’est-ce qui a changé ? Qu’avons-nous appris, et que devons-nous faire ?
***
Quelque chose n’a pas changé, et je voudrais commencer par là. Ce qui n’a pas changé, et qui ne changera pas, et qu’il faut regarder tous les jours avec des yeux neufs, pour lutter contre l’habitude qui endort, le cynisme qui guette, et le confort des cadres établis : c’est la fragilité de cette toute petite chose, de cette chose immense : la dignité humaine.
Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la nécessité de protéger la dignité humaine contre l’instinct de mort à l’oeuvre dans l’histoire. Pourquoi ? Parce que le silence est insupportable. Parce que l’indifférence est insupportable. Parce qu’il faut appeler les choses par leur nom : un crime est un crime, le nombre n’y change rien. Parce que refuser de se taire, c’est déjà relever l’homme – un peu. L’humanité a certes engendré Guernica mais elle a aussi engendré Picasso.
Il y a une catégorie de crimes qui est longtemps passée inaperçue. Contre laquelle on n’a longtemps rien fait, et que l’on acceptait comme un « reste muet de la politique », comme disait Michel Foucaut. Ce sont les crimes de masse qui se parent des moyens et des justifications de l’Etat, ces crimes contre lesquels Sergio s’est dressé.
Toutes les justifications sont bonnes. L’irrationnel dans l’histoire est prêt à prendre toutes les formes. Il y a eu les crimes commis au nom de l’Eglise. Il y a eu l’Inquisition. Il a fallu des décennies pour que la conscience publique se réveille, par la voix de Voltaire, et fasse tomber l’Inquisition.
Mais il y a aussi les crimes commis au nom de l’Etat, et à l’ombre des protections dont les Etats s’entourent – ces protections lentement érigées par le droit international. Là encore, Sergio avait ses mots pour le dire. « Le droit international a érigé beaucoup de remparts efficaces autour des Etats, mais pas assez autour de la personne humaine ».
Lutter contre l’irrationnel dans l’histoire, c’est lutter contre ces crimes muets, contre ce silence lourd de dissimulation et de mensonge. C’est lutter contre l’idée selon laquelle l’Etat moderne est la raison dernière de l’histoire – parce que l’Etat moderne enveloppe aussi sa part d’irrationnel.
C’est tenter d’ériger un ordre pour canaliser la violence des Etats, comme les Etats canalisent, ou tentent de le faire, la violence des individus. C’est choisir de prolonger le mouvement de l’histoire – ne pas se réfugier derrière le rempart du fait, mais inventer le droit pour que l'humanité enfin se rassemble.
***
Mes chers amis, je ne sais pas si l’on mesure encore le chemin qu’il a fallu accomplir – et ce n’est pas fini ! L’
ONU a d’abord été créée pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales. Il a lui a fallu ouvrir les yeux sur d’autres violences, commises à l’intérieur des Etats, et dont les civils toujours paient le prix fort, et les réfugiés en particulier.
Dans le droit international, dans les consciences et dans la politique, c’est une révolution que ce changement qui allait des Etats vers les individus. C’est le même genre de révolution que celle qui a mis fin, en Europe au XVIIIème siècle, au silence qui entourait l’Inquisition.
Nous disposons maintenant d’un principe, adopté par consensus par les chefs d’Etat et de gouvernement, tous réunis à l’unanimité, lors du Sommet mondial des Nations-Unies en septembre 2005. Ce principe est celui de la responsabilité de protéger, que nous avons longtemps appelé devoir ou droit d’ingérence.
Il rappelle à chacun des Etats que sa responsabilité première – et je dirais : sa raison d’être – est de protéger sa population. Il reconnaît la possibilité de mener une action collective, au nom de la communauté internationale, pour protéger une population lorsque l’Etat qui en a la charge ne peut pas, ou ne veut pas, la protéger lui-même.
Essayons d’y voir clair : qu’est-ce qui distingue trois expressions qui se ressemblent – et que tout le monde ou presque confond : devoir d’ingérence, droit d’ingérence, responsabilité de protéger ?
Tout a commencé avec le devoir d’ingérence. Le devoir d’ingérence c’est une injonction, un impératif, un appel : une morale de l’extrême urgence, face aux mains qui se tendent et aux visages que déforme la douleur sans réponse. Il n’y a pas de droit pour les protéger. Une morale, d’abord, a invité ce droit.
Et le droit a suivi. C’est la deuxième étape : le droit d’ingérence – qui inscrit dans le droit le principe d’accès aux « victimes des catastrophes naturelles et des situations d’urgence du même ordre », et la possibilité d’utiliser la force pour accompagner les convois humanitaires.
Et puisque nous sommes à Genève, permettez-moi un souvenir. C’est ici, au château de Bellerive, en 1991, que nous avons conçu, avec le prince Aga Khan, avec Perez de Cuellar, Staffan de Mistura, et Jean-Maurice Ripert, le texte de la résolution 688 du Conseil de Sécurité, qui instituait, pour la première fois, le droit d’ingérence afin de protéger les Kurdes d’Irak.
La responsabilité de protéger enveloppe à la fois ce droit et ce devoir. Elle a une face tournée vers le devoir : pour chaque Etat, c’est un devoir de protéger sa population contre le génocide, les crimes de guerre, le nettoyage ethnique, les crimes contre l’humanité et bien d’autres, y compris les catastrophes naturelles et les épidémies. Et la communauté internationale a la charge, en dernier recours, de se substituer à l’Etat défaillant qui manque à ce devoir.
La responsabilité de protéger a aussi une face qui est tournée vers le droit : ce n’est pas seulement le droit d’accès aux victimes. C’est aussi la responsabilité pénale des individus qui se sont rendus coupables de crimes de guerre, de génocide, de nettoyage ethnique, et de crime contre l’humanité. Ceux-là seront appelés à répondre de leurs actes.
La responsabilité de protéger est une notion ambitieuse. C’est une avancée courageuse. Elle ne permet pas seulement d’intervenir au plus fort des crises. Elle rappelle aussi, solennellement, que les Etats ont des devoirs, qui sont des droits pour les populations. Il est remarquable que des représentants de tous les continents se soient accordés sur ce nouveau principe.
Nul n’a le droit de prendre sa population en otage. Nul n’a le droit de laisser mourir son peuple, alors qu’il est possible de le sauver – en ouvrant les portes aux personnels humanitaires. Fermer la porte aux personnels humanitaires : cela n’a rien à voir avec la souveraineté. C’est la souveraineté poussée jusqu’à l’absurde – qui se trahit elle-même !
Je crois que la question mérite d’être posée : la responsabilité s’arrête-t-elle aux situations de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, de génocide ?
Que faites-vous, lorsque la population civile est décimée par le choléra, que les moyens sont disponibles pour sauver ceux qui meurent, et que l’Etat ne fait rien, ne peut rien faire, ne veut rien faire – sinon fermer ses portes ? Je pose à nouveau la question : « faut-il les laisser mourir ? » Au nom de quoi ?
Que faites-vous lorsqu’un cyclone a tout ravagé, lorsqu’il y a des milliers de morts et de blessés, et qu’un gouvernement absurde dit : « non » à ceux qui veulent aider ? Quelle est la valeur de ce « non » ? Quelle force a-t-il, dans la bouche de ceux qui trahissent leur devoir ? Quelle force a-t-il, en face de l’impérieuse responsabilité de porter assistance ? Qu’est-ce qui nous arrête et qu’est-ce qui doit nous arrêter ? Il faut savoir ce que l’on veut.
Chers amis, chaque fois qu’un pays empêchera du personnel humanitaire de porter secours aux populations civiles, la France fera tout ce qui est en son pouvoir pour condamner l’action de ce pays. Elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour que la Communauté internationale se rallie à cette cause avant qu’il ne soit trop tard.
On ne peut pas se réfugier derrière l’excuse de l’impuissance. Jamais les Etats n’ont disposé d’autant de moyens pour intervenir. Jamais il n’y a eu autant de volontaires, prêts à se rendre sur le terrain. Jamais les moyens logistiques n’ont été à ce point développés. Jamais l’information n’a été à ce point disponible.
Nous pouvons ne rien faire. Mais alors c’est un choix politique. Dans tous les cas, notre impuissance est sans excuse.
***
Depuis 2005, où en sommes-nous ? La déclaration de 2005 n’est pas une avancée sans suite. Elle n’est pas comme ces étoiles qui brillent d’autant mieux que la nuit les entoure. Le consensus a été renouvelé le 14 septembre 2009 par une Résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies. C’est un signe encourageant de la constance de la communauté internationale.
Et plus récemment encore, le 11 novembre 2009, le Conseil de Sécurité a adopté à l’unanimité une résolution sur la « Protection des civils dans les conflits armés », dans laquelle il reconnaît sa responsabilité propre, au titre de la responsabilité de protéger. C’est la première fois, qu’une résolution fait le lien entre la responsabilité de protéger, et la nécessaire protection des civils dans les conflits armés.
Il est important que la protection des civils dans les conflits armés devienne une priorité de l’action des Nations Unies, et qu’elle soit pleinement intégrée au mandat des opérations de maintien de la paix. Mais il est important, aussi, que la protection des civils soit rattachée à la source dont elle découle : la responsabilité des Etats, de protéger leurs populations, et la responsabilité de la Communauté internationale, de protéger ceux que personne ne protège !
Chers amis, vous le voyez, je m’en réjouis : la responsabilité de protéger progresse dans les textes et fait, lentement, son chemin dans les esprits.
***
Je veux répondre tout de suite à ceux qui disent : « Ce n’est qu’un principe. Ce ne sont que des mots ». Non, ce n’est pas qu’un principe. Parce que le fait a précédé le droit. Les Nations-Unies sont d’abord intervenues sur le terrain, au Timor Oriental, en Albanie, au Sierra Leone, au Kosovo. Elles ont consacré ensuite la responsabilité de protéger.
Nous avons eu des résultats avant même que le principe soit posé et reconnu ! Un Etat – la République du Timor Oriental – est même né de l’ingérence, ce qui était improbable il y a dix ou quinze ans !
Et je pense, après le Kosovo et le Timor, après le Sierra Leone et l’Albanie, tous ces Etats où l’on retrouve non seulement la trace et la mémoire, mais surtout l’esprit de Sergio Vieira de Mello, que l’on peut gagner la partie si tous les conservatismes du monde ne reprennent pas le pouvoir en même temps. Une conscience universelle de notre responsabilité se forge peu à peu. Demain, les crimes d’Auschwitz et ceux des Khmers rouges seront plus difficiles à accomplir.
On n’a pas seulement une loi. On a aussi le juge qui permet de sanctionner. Le complément indispensable de la responsabilité de protéger, c’est la justice pénale internationale. L’une progressera de concert avec l’autre, ou ne progressera pas.
Il y avait eu le tribunal de Nuremberg. Et puis plus rien. Le silence des nations. A la fin des années 90, l’indignation humanitaire a réveillé la conscience publique. Elle a obtenu la création de tribunaux de l’ONU pour la Yougoslavie et pour le Rwanda. Elle a obtenu, surtout, la mise en place d’une Cour Pénale Internationale.
Ces juridictions existent par la volonté commune des nations qui entendent porter haut et fort la voix de la conscience publique. Ces juridictions ont été créées contre la volonté des gouvernants incriminés – pour des raisons d’ailleurs tout à fait opposées dans le cas du Rwanda et de l’ex-Yougoslavie. Tantôt on craignait que le Tribunal soit trop clément. Tantôt on lui reprochait une sévérité excessive. Et le débat continue.
Quel est le résultat ? Aujourd’hui le Rwanda, comme les pays de l’ex-Yougoslavie, se réjouissent de l’action entreprise par la justice internationale. La justice a parlé. Et c’est une condition essentielle au retour de la paix. On ne construit pas la paix sur l’injustice, sous prétexte que l’injustice est recouverte du linceul transparent du silence !
Mutilez, coupez, tranchez, volez, annexez, démembrez : vous créez la haine profonde. Vous indignez la conscience universelle. La vengeance couve. L’explosion sera en raison de l’oppression. Quelle est la seule manière d’éviter que la haine, à nouveau, n’explose ? C’est d’empêcher que l’impunité soit la règle !
La justice internationale a un prix, et une condition. C’est que le plus grand nombre d’Etats y participe. Plus les Etats seront nombreux, unis comme par une même pensée, plus ils auront de force pour faire valoir le droit. Les nations réunies ont un pouvoir qu’aucune nation ne peut avoir toute seule, même les plus grandes. Et ce pouvoir, c’est de porter la voix de la conscience humaine.
L’injustice fait son lit des divisions de la communauté internationale. Elle ne subsiste pas longtemps quand elle est privée de soutiens extérieurs, et qu’elle réunit contre elle l’unanimité.
Qu’est-ce qui a rendu possible les crimes de masse lors du délabrement de l’ex-Yougoslavie ? La désunion des pays européens ! Les pays européens n’ont rien pu faire, parce qu’ils étaient politiquement en désaccord sur la conduite à tenir. Qu’est-ce que la crise de Bosnie a démontré ? La nécessité d’une plus grande unité européenne et de la communauté internationale ! Et aujourd’hui, l’Union européenne a tiré les leçons de ces heures difficiles, elle soutient aussi activement la responsabilité de protéger, et travaille aux moyens de sa pleine mise en oeuvre.
***
Soyons lucides : il a fallu des années pour que la notion de responsabilité de protéger soit adoptée. Il faudra encore bien des efforts pour qu’elle soit appliquée de manière satisfaisante.
Nous sommes confrontés à un triple problème. Il y a un problème financier : les interventions coûtent cher. La question est sensible, surtout en temps de crise.
Il y a un problème militaire : la formation des troupes, et la rapidité avec laquelle on peut les mobiliser et les déployer.
Enfin et surtout, il y a un problème politique : rallier la volonté des Etats, de tous les Etats, et d’abord la volonté de tous les membres du Conseil de Sécurité.
Un énorme travail politique reste à faire. Certains Etats contestent, de plus en plus et je le regrette, l’avancée de 2005, pendant que d’autres contestent le recours aux institutions de l’ONU. Il faut les convaincre, et d’abord par l’exemple, et en prenant l’initiative chaque fois qu’une occasion se présente.
Lors de la crise Kenyane, nous ne pouvions courir le risque d’un nettoyage ethnique. Et nous ne pouvions pas non plus tolérer que le régime de Rangoun bloque l’aide humanitaire destinée aux populations civiles touchées par le cyclone Nargis.
J’ai pris position publiquement sur chacune de ces crises. D’autres membres du Conseil de Sécurité ont considéré qu’elles ne faisaient pas partie des cas d’application de la responsabilité de protéger.
Nous ne pourrons les convaincre que si nous comprenons les raisons profondes de leur réticence. Il faut le dire : le climat du monde a changé. Le problème ne concerne pas seulement la responsabilité de protéger. Il concerne, plus largement, l’adhésion au multilatéralisme, le renforcement de la coopération internationale et l’adhésion aux principes mêmes de l’ONU.
Sergio s’en inquiétait déjà. Il avait raison de dire : des progrès considérables ont été accomplis. Mais ils passent désormais inaperçus : nous les tenons pour acquis, et nous ne leur accordons plus l’importance qu’ils méritent. Nous sommes inconscients du prix de notre insousciance. Et cette inconscience, c’est le début du repli.
Que voyons-nous aujourd’hui ? Nous voyons des gouvernements qui s’accrochent à leur intérêt étroit – parce qu’ils n’ont pas compris que la vraie grandeur, la seule grandeur, l’immense victoire : c’est le compromis ! C’est d’être un peu moins sûr de soi mais pour aller plus loin – avec les autres.
Aucun problème d’envergure – je dis bien : aucun – ne pourra bientôt plus se résoudre de manière unilatérale ou bilatérale. C’est vrai pour la responsabilité de protéger. C’est vrai pour les questions climatiques. C’est vrai pour les questions financières. Continuer de croire que l’on peut jouer contre les autres, ou même sans les autres, c’est jouer contre soi !
Quel est le gouvernement du passé ? C’est celui qui se replie derrière les certitudes étroites de la souveraineté. Quel est le gouvernement de l’avenir ? C’est celui qui regarde l’aurore par delà l’horizon, c’est-à-dire l’intérêt collectif de l’humanité qui se lève.
Le vrai gouvernement n’est pas, et ne sera jamais, celui qui va en arrière. Il y a un abîme en effet. Il est derrière nous – dans les réflexes hérités du passé. Prenez garde aux pas en arrière !
Le multilatéralisme est un volontarisme. Il faut bien plus d’audace pour décider un compromis, que pour s’entêter dans l’égoïsme stérile ! Agir avec les autres ce n’est pas renoncer à sa volonté, c’est redoubler de volonté !
Sortons ces gouvernements de la myopie qui est la leur ! Il est temps de leur rappeler qu’il y a quelque chose au-dessus d’eux : la société qu’ils forment tous ensemble. C’est cela le message de Sergio Vieira de Mello ! Il est temps de leur faire remarquer qu’ils doivent s’unir parce qu’ils partagent les mêmes espoirs et les mêmes craintes.
***
Le repli n’est pas inéluctable. On trouve dans un texte admirable l’affirmation du principe suivant – je le cite : « Le droit de l’Union d’intervenir dans un Etat membre sur décision de la Conférence, dans certaines circonstances graves, à savoir : les crimes de guerre, le génocide et les crimes contre l’humanité ».
Savez-vous d’où vient cette phrase ? Savez-vous quel est ce texte ? S’agit-il d’une déclaration de l’Union Européenne ? S’agit-il d’une déclaration des Nations Unies ? S’agit-il d’une déclaration de l’OTAN ? Non ! Il s’agit de la Charte de l’Union africaine, article 4, alinéa H ! Et de quand date ce texte ? De juillet 2000, c’est-à-dire 5 ans avant la Déclaration du Sommet mondial de 2005 !
Qui peut dire, après cela, que la responsabilité de protéger est une cause uniquement occidentale, défendue par certains au profit de certains, et d’abord d’eux mêmes ?
La responsabilité de protéger est une cause universelle. Et que veut dire « universel » ? Cela veut dire que chacun peut se l’approprier. De cette cause, chacun peut faire sa cause – une cause dans laquelle il se reconnaît, une cause dont il est fier ! Pas seulement les Nations Unies, mais chaque groupement d’Etats, chaque organisation régionale.
L’Organisation Internationale de la Francophonie s’est prononcée à diverses reprises en faveur de la responsabilité de protéger – notamment dans sa déclaration de Ouagadougou, puis dans celle de Saint-Boniface le 14 mai 2006.
L’Union africaine a inscrit la responsabilité de protéger dans sa Charte. L’Union européenne la défend activement, sur tous les fronts. Elle a mis cette notion, et avec elle la prévention, au coeur de la « Stratégie européenne de sécurité ».
Je crois que c’est comme cela, aussi, que nous ferons avancer cette cause : à travers les organisations régionales qui, de plus en plus, de mieux en mieux, apportent un semblant de stabilité au monde.
***
Pour aller de l’avant, nous devons aussi agir au niveau de la conscience publique. C’est la conscience publique qui réveille les gouvernements, et qui les pousse à dépasser un certain égoïsme. C’est la conscience publique qui renverse les tyrans. Parce que les tyrans, qui n’ont pas d’âme, ne savent pas que les peuples en ont une !
Il y a un très beau texte de Victor Hugo qui dit cela – un texte qui préfigure exactement la responsabilité de protéger : « Il y a des heures où la conscience humaine prend la parole et donne aux gouvernements l’ordre de l’écouter ».
Qu’avons-nous le plus à craindre aujourd’hui ? Le déclin de l’indignation et l’affaiblissement de la conscience publique. A quoi devons apporter tous nos soins ? Fortifier, éclairer, développer la conscience publique.
Car aujourd’hui l’indignation décline. Chose pire, elle s’organise. Elle s’exerce à heure fixe et à sens unique. Nos protestataires sont parfois devenus hémiplégiques. Ils choisissent parmi les victimes et décrètent que les unes sont attendrissantes tandis que les autres sont obscènes.
Pendant un temps, les images ont porté l’indignation du monde. Pendant un temps on a pu dire : le meilleur ennemi de l’oppression, c’est la photographie. Ce n’est plus vrai. Les massacres perpétrés en Guinée Conakry, en septembre dernier, n’ont pas ému – ou peu, ou pas assez – l’opinion publique. C’est aux gouvernements qu’il est revenu de lutter contre la banalisation.
On pourvoit à l’éclairage des villes. Quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans la conscience publique, et qu’il faut allumer des flambeaux pour les esprits ? Nous devons déjouer les illusions trompeuses des idéologies nouvelles – qui sont nées précisément de l’effondrement des idéologies.
Un piège nous est tendu. Ne tombons pas dans ce piège ! Un piège nous est tendu par tous ceux qui, pour préserver leurs intérêts et pour cacher leurs fautes, se cachent derrière l’étendard de la diversité.
Un piège nous est tendu par tous ceux qui, pour échapper à leurs responsabilités, essaient d’instiller chez les défenseurs des droits de l’homme le doute et la mauvaise conscience.
Un piège nous est tendu par tous ceux qui prétendent se battre pour défendre leur culture, alors qu’en vérité ils utilisent la culture comme une arme de guerre – ce qui est détruire l’idée même de culture !
Chers amis, la responsabilité de protéger avancera dans les faits si elle avance dans les esprits. Nous devons retrouver le sens de l’humanisme véritable : ne pas fuir dans l’horizon désabusé du mieux qui est l’ennemi du bien, chercher la voie étroite entre l’idéal sans action et l’action sans idéal.
Nous avons besoin d’une conscience publique plus forte. C’est notre responsabilité à tous. Nous avons besoin que des Etats plus nombreux viennent la relayer. C’est l’engagement de la France.
***
L’humanitaire n’est pas seulement un humanisme. C’est un style d’action, une quête de cohérence, qui lentement transforme le monde. Cette quête ne connaît pas de fin, pas de repos, pas de répit. L’âge ne doit pas l’amoindrir. L’histoire ne se stabilise pas, ni dans le bonheur, ni dans le malheur des peuples.
Je pense à tous ceux qui ont cru qu’aucun drame n’était hors de portée de leur indignation. Je pense à ceux qui se sont dévoués au point d’en perdre la vie. Je pense à tous ceux qui partagent cette devise, chantée par Léonard Cohen et que je fais mienne : « On m’a dit : résigne-toi. Je n’ai pas pu ».







Wednesday, October 07, 2009

A new practical guide to human rights education

A new practical tool to promote human rights education is now available. The new tool, which collects 101 exemplary practices from Central Asia, Europe and North America, is a valuable resource for teachers and education policymakers.
Among the good practices featured in the collection is “Build Bridges, Not Walls”, a Norwegian publication with 97 exercises on human rights, multicultural understanding and peaceful conflict resolution. The exercises, designed for non-formal learning settings such as those involving refugees and immigrants, are already in use in Norway, South-Eastern Europe and Eastern Europe, including conflict areas.
Human rights education is vital for all our societies. “It promotes equality, empowerment and participation as well as conflict prevention and resolution. In brief, it is a means to develop societies where the human rights of all are respected, protected and fulfilled,” said the heads of the four partner organizations in their joint foreword to the collection.
The collection, entitled “Human Rights Education in the School Systems of Europe, Central Asia and North America: A Compendium of Good Practice” , is a joint publication by the
Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR), the Office for Democratic Institutions and Human Rights of the Organization for Security and Co-operation in Europe (OSCE/ODIHR), the Council of Europe (CoE), and the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO).
Designed for primary and secondary schools, teacher training institutions and other learning settings, the this tool collects good practices of human rights education, education for democratic citizenship, and education for mutual respect and understanding.
It provides resource materials relevant to key elements for successful human rights education, including 1) laws, guidelines and standards; 2) learning environment; 3) teaching and learning tools; 4) professional development for educators, and 5) evaluation.
The collection demonstrates creative approaches to human rights education and aims to facilitate networking and exchange of experience among education professionals. The practices can be adapted to local conditions anywhere in the world.
Launched on 2 October in Warsaw, Poland, the collection contributes to the national implementation of the
World Programme for Human Rights Education, a global initiative of the UN General Assembly .
2 October 2009
Fonte,http://www.ohchr.org/EN/NewsEvents/Pages/HRsEducationBook.aspx, consultado a 7 de Outubro de 2009.

Saturday, September 12, 2009

Journée mondiale de l’aide humanitaire

(...) A partir de 2010, la Fondation Sergio Vieira de Mello prévoit d’honorer la mémoire et la contribution de M. Sergio Vieira de Mello en lançant un Prix annuel, en son nom, qui sera décerné aux individus, institutions ou communautés en reconnaissance d’actions exceptionnelles entreprises dans le but de réconcilier de façon pacifique les peuples et les parties en conflit. Dès 2010, les lauréat(s) seront annoncé(s) lors de la Journée mondiale de l'aide humanitaire. (...)
Fonte,http://www.un.org/fr/events/humanitarianday/2009/qna.shtml, consultado a 12 de Setembro de 2009

Thursday, August 27, 2009

Tribute paid to humanitarian workers

25 August 2009 / 10:32
[Dateline: New York Authors: iSeek]

UN staff around the world observed the first-ever
World Humanitarian Day on Wednesday, 19 August, paying tribute to the colleagues lost in the line of duty, as well as those who undertake humanitarian work for the United Nations and its partners in many difficult places around the world.The day’s events were spearheaded by the Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA).
Established last December by the General Assembly (
A/RES/63/139 ) , the date was chosen to mark the date of the 2003 bombing of the Canal Hotel in Baghdad which killed 22 staff members, including the top United Nations envoy in Iraq, Sergio Vieira de Mello, and wounded more than 150.
Organizers of World Humanitarian Day hope the annual celebration will increase public understanding of humanitarian assistance world wide as well as honoring humanitarian workers who have lost their lives or been injured in the course of their work.
SG message for the day
New York
The Secretary-General attended two related events on Wednesday morning – a somber wreath-laying ceremony to honor those killed in Baghdad six years ago and the launch of
an exhibition of posters and photographs capturing images of humanitarian workers in action.In his remarks, the SG said “Each year on August 19th, we will honour the memory of fallen humanitarians. We will pay tribute to the dedicated men and women who are out there among the vulnerable, providing hope and help. And we will draw the world's attention to the great magnitude of suffering in our world that needs our urgent attention.”
He added, “For my part, I pledge to do all that I can as Secretary-General of the United Nations to help victims while protecting the security and independence of the people who work so hard to save them”(
full remarks ). Joining Mr. Ban at the Headquarters ceremony was Assistant Secretary-General for Humanitarian Affairs Catherine Bragg who noted that aid workers are working in ever more dangerous conditions.
“The last two years have been successively the most deadly for aid workers on record,” she stated. “Too often, UN and NGO flags and emblems are no longer protections but provocations.”
Geneva
Considered by many to be the humanitarian capital of the world, an inter-agency event took place in Geneva’s Parc des Bastions which included participation from Swiss and Geneva authorities as well as the various agencies working in the humanitarian field.
In his remarks, Director-General Sergei A. Ordzhonikidze highlighted the sad figures from last year stating that “a record of 260 humanitarian aid workers from different agencies and charities were victims of kidnappings and attacks, including 122 who were killed.”
Also speaking was Mrs. Annie Vieira de Mello, widow of Sergio Vieira de Mello, who spoke about the
foundation which has been set up in her late husband’s memory.
The event also included wide range of music from different parts of the world and some fine culinary tastes from Senegal and, of course, Brazil.
Other events
A number of events were held in various UN offices around the world including Chad, Democratic Republic of Congo, Dubai, Ethiopia, Fiji, Indonesia, Iraq, Kenya, Myanmar, Nepal, New Zealand, the occupied Palestinian territories, Somalia, Sri Lanka, Thailand and Zimbabwe.
Staff from the UN Information Centres in Beirut and Warsaw were particularly instrumental in getting the word out about the day in Arabic, French and Polish by participating in several radio interviews and generating a high-level of traditional and online media coverage.
The following is a short overview of some of these events.
Democratic Republic of the Congo
In the Democratic Republic of the Congo a two-hour event was organized with some 200 guests from the press, the government, humanitarian partners, donors and NGOs, followed by live broadcasting in collaboration with
Radio Okapi , the UN peacekeeping mission’s radio.
Kenya
Activities organized by OCHA in Kenya focused on “the Human Face of Drought” and included an
IRIN (Integrated Regional Information Networks) photo essay on drought and the dissemination of posters on this theme.
Nepal
OCHA’s ceremony in Nepal featured screenings of films on humanitarian action in the country, a musical interlude and personal tributes to humanitarian workers by colleagues, in the presence of government officials.
Pakistan
In Pakistan, the UN Information Centre in Islamabad held discussion forum with the heads of national and international print and electronic media in advance of the day on 6 August with Humanitarian Coordinator Wolfgang Herbinge and communication specialists from OCHA, the World Food Programme and UNICEF which resulted in a high-level of interest from the media in the country.
Also appreciated was the UNIC’s translation of material into one of the local languages, Urdu.
Awards for best print and broadcast media on the humanitarian crisis in Pakistan were announced. The honorary award will be given out on UN Day in October.
Sudan
OCHA’s office in Sudan launched a joint UN/NGO online photo exhibition depicting humanitarian, early recovery, recovery and development work while local TV stations also broadcasts a public service announcement.
Tanzania
The UN System in Tanzania’s observance was coordinated by UNIC Dar es Salaam and held at the UN compound under the leadership of Acting UN Resident Coordinator, Mr Ronald
Sibanda.
During the event, UN flag was hoisted followed by a minute of silence observed by government representatives, members of the media and staff in attendance.

Link,
http://www.un.int/wcm/content/site/portal/cache/offonce/home/pid/10617;jsessionid=13149E379C11D6D24FBC37B1DEB26FC4
, consultado a 26 de Agosto de 2009

Wednesday, August 26, 2009

Mensagem do Secretário-Geral das Nações Unidas, Ban Ki-moon, por ocasião do Dia Mundial da Ação Humanitária, 19 de Agosto de 2009

Hoje é o primeiro Dia Mundial da Ação Humanitária, proclamado pela Assembléia Geral das Nações Unidas.
Ele representa, acima de tudo, o dia no qual renovamos nosso compromisso em ajudar pessoas vulneráveis e marginalizadas onde quer que elas estejam. Essa é a principal missão da comunidade humanitária.
Esse também é o dia no qual prestamos homenagens às legiões de heróicos trabalhadores humanitários. Esses homens e mulheres têm diferentes origens, mas compartilham a mesma convicção: o sofrimento de uma pessoa é responsabilidade de todos.
A data dessa homenagem anual lembra o dia do ataque à sede das Nações Unidas em Bagdá, que matou 22 pessoas dedicadas ao trabalho, incluindo o grande humanitário Sérgio Vieira de Mello.
“Continuamos inspirados pelo legado que eles deixaram e permanecemos determinados a levá-lo adiante. A
Fundação Sérgio Vieira de Mello está fazendo o mesmo ao organizar o prêmio anual que leva o nome do brasileiro, com o objetivo de reconhecer notáveis conquistas na área de resolução pacífica de conflitos.”
Como Sérgio e outros bravos colegas que perderam suas vidas nesse terrível dia, equipes humanitárias se dirigem a regiões de risco para ajudar os outros. Para essas pessoas, não existe conflito esquecido.
Mas para realizar esse nobre trabalho – enfrentando ameaças em meio a desastres e guerras – eles precisam da nossa ajuda. Essas pessoas precisam que trabalhemos sem descanso por sua segurança e independência.
O Dia Mundial da Ação Humanitária foi criado para ampliar o foco sobre as pessoas em risco, para garantir que elas recebam a assistência que merecem. Espero que possamos redobrar nossos esforços para alcançar essa meta. E que cumpramos nosso dever humanitário.
Link,http://www.brasilia.unesco.org/noticias/opiniao/artigooutros/mensagem-do-secretario-geral-das-nacoes-unidas-ban-ki-moon-por-ocasiao-do-dia-mundialda-acao-humanitaria-19-de-agosto-de-2009, consultado a 26 de Agosto de 2009.

WORLD HUMANITARIAN DAY



UN SECRETARY-GENERAL'S MESSAGE



"I pledge to do all that I can as Secretary-General of United Nations to help victims while protecting the security and independence of those who work so hard to save them". Secretary-General Ban Ki-moon’s remarks on first World Humanitarian Day, 19 August 2009


Annie Vieira De Mello, Vice Chairwoman of the Sergio Vieira de Mello Foundation, addresses a commemorative event on the first World Humanitarian Day

Annie Vieira de Mello, widow of Sergio Vieira de Mello and Vice Chairwoman of the Sergio Vieira de Mello Foundation, addresses a commemorative event on the first World Humanitarian Day. Location: Geneva, Switzerland Date: 19 August 2009. UN Photo/Jean-Marc Ferre
Link,
http://www.unmultimedia.org/photo/detail/406/0406892.html, consultado a 26 de Agosto de 2009

Annie Vieira de Mello pede protecção para os trabalhadores humanitários
A jornalista
Andreia Brito falou ao telefone com Annie Vieira de Mello
(...) Na véspera do Dia Mundial Humanitário, a jornalista Andreia Brito falou ao telefone com a mulher de Sergio Vieira de Mello, Annie Vieira de Mello, que pede às populações e aos Governos para que actuem para proteger os voluntários.
2009-08-18 17:48:05
Link,
http://tv1.rtp.pt/noticias/?headline=46&visual=9&tm=7&t=Mulher-de-Sergio-Vieira-de-Mello-pede-proteccao-para-os-trabalhadores-humanitarios.rtp&article=272093, consultado a 26 de Agosto de 2009.

High Commissioner for Refugees Addresses World Humanitarian António Guterres
António Guterres, United Nations High Commissioner for Refugees, addresses a commemorative event on the first World Humanitarian Day. Location: Geneva, Switzerland Date: 19 August 2009. UN Photo/Jean-Marc Ferre.

Link,
http://www.unmultimedia.org/photo/detail/406/0406893.html , consultado a 26 de Agosto de 2009